Nos étrennes au 1er janvier 2013…

Le 15 janvier 2013
Mesdames, Messieurs, Chers confrères,

Le Syndicat de l’Association des Editeurs de Presse et son bureau vous présentent ses meilleurs vœux pour l’année 2013, dans l’espoir que tous les éditeurs puissent retrouver le chemin de la rentabilité de leurs entreprises, bien compromise en 2012.

Notre messagerie a pris la décision de lancer les hostilités en imposant des augmentions sur les prestations complémentaires ainsi que des nouvelles facturations. Il ne vous a pas échappé qu’à compter du 1er janvier 2013, tous les éditeurs qui n’auront pas de prestataires de réglage pour chaque parution éditée seront taxés forfaitairement de 235 € par parution. La raison invoquée étant la mise en place des mesures interprofessionnelles impliquant des ajustements dans l’outil de réglage IRIS PASS ( Mise à zéro, Plafonnement, Assortiment).

Les responsables commerciaux des MLP ont toujours reconnu que la messagerie n’avait pas vocation de procéder aux réglages des titres ne disposant pas d’effectifs suffisants pour assurer cette mission. Par ailleurs, l’éditeur était libre de choisir les titres qu’il souhaitait confier ou pas à un prestataire pour des raisons budgétaires ou stratégiques, car les publications ne peuvent être soumises à la même règle de prestation selon son tirage et ses objectifs.

Voilà une décision unilatérale et grave de conséquences financières pour tous les éditeurs qu’ils devront provisionner dans leurs comptes d’exploitation de 2013.

Une nouvelle taxe pour « frais de gestion » de 125 € sera également appliquée pour chaque édition régionale, sous prétexte qu’un contrôle réception supplémentaire est nécessaire. N’oublions pas qu’un cahier des charges est déjà imposé aux éditeurs et en cas de non conformité le traitement fait l’objet d’une facturation supplémentaire.

Nous devons rajouter des frais administratifs de 125 € pour réception non conforme de la marchandise auxquels se rajouteront le coût du reconditionnement devisé par la plateforme qui souvent est prohibitif.

A cela, il faut comptabiliser l’indexation de 2,7% sur la récupération des invendus et les frais de transfert inter-sites.

Au regard de toutes ces facturations hors barème,nous devons nous poser une grande question, elle concerne notre commission de base sur notre chiffre d’affaires prélevée par la messagerie. A quoi correspond-t-elle ? Quels sont les services ou les prestations inclus dans ce prélèvement ? Nous avons bien compris que les coûts du barème n’intègrent pas toutes les prestations, mais nous aimerions connaître celles qui le sont et celles qui le sont pas.

Dans le cas contraire, c’est la porte ouverte à toute forme de facturation sans aucune limite, pourquoi ne pas mettre en place un numéro de téléphone surtaxé pour joindre les correspondants ou les différents services de la messagerie ?

Nous vous invitons à nous faire part de vos commentaires et réactions sur ces vrais sujets qui mériteront d’être débattus lors de la prochaine audition des barèmes par le CSMP ( Conseil Supérieur des Messageries de Presse).

Bien à vous,
Roland Le Néel

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