DANGEREUSE DERIVE DE LA COOPERATIVE DES MAGAZINES

Paris, le 8 avril 2019

La CDM s’assoit sur une décision de l’ARDP

et présente pour la troisième fois un barème déjà refusé.

 

L’assemblée générale de la Coopérative des Magazines est à nouveau convoquée le 16 avril 2019 pour nous faire voter des barèmes. C’est la troisième fois en quatre mois.

  • La première fois, le 18 décembre 2018, le vote n’a pu avoir lieu faute d’avoir prévu l’information minimale des éditeurs.
  • La deuxième fois, le 8 janvier 2019, les barèmes n’ont pas obtenu les voix nécessaires. L’ARDP a logiquement refusé son homologation malgré l’entêtement de la direction de la coopérative des magazines.
  • Et pour la troisième fois, on prétend nous faire voter à nouveau des barèmes strictement identiques.

La coopérative semble avoir abandonné toute logique et tout respect des décisions de son assemblée, alors même que Presstalis est toujours en danger mortel.

 

Ces barèmes ne sont pas plus acceptables aujourd’hui qu’hier.

Ils ont été refusés avec raison par l’Assemblée générale car :

  1. Ils ne répartissent pas l’effort équitablement entre les éditeurs ;
  2. Ils ne sont pas accompagnés du plan de redressement à trois ans qui doit permettre d’en évaluer l’efficacité, plan d’ailleurs attendu par l’ARDP ;
  3. Ils n’intègrent pas les 2.25%, qui continuent donc à creuser une dette supplémentaire qui fera fuir les investisseurs susceptibles d’épauler Presstalis.

 

Le comportement de la présidence de la CDM est intolérable.

Après avoir été giflée par l’ARDP lors de son obstination à présenter un barème que sa propre assemblée avait refusé, elle prétend corriger un vote qui ne lui plaît pas en renouvelant le scrutin jusqu’à, sans doute, épuisement des votants.

Dans sa rage à imposer son avis au mépris de toutes règles coopératives, la CDM prétend changer les règles du vote, en violation du code de commerce, et imposer aux votants par correspondance de voter sans connaitre de quelle manière seront comptabilisés leurs votes. Cette absurdité juridique est un inquiétant manque de professionnalisme.

 

la cdm et Presstalis ne peuvent pas à la fois

réclamer notre argent et mépriser notre vote.

 

Votons contre la résolution n°1 qui prétend modifier la prise en compte des votes : vous éviterez à la CDM le ridicule d’une contestation juridique perdue d’avance.

 

Votons contre la résolution n°2 sur l’adoption du barème déjà refusé : c’est la seule manière d’obtenir un véritable plan de redressement.

 

Votons contre la résolution n°3 sur la cooptation de M. Lenormand : après une telle succession d’absurdités et de mépris, il ne mérite plus la confiance des éditeurs.

 

 

L’amateurisme et les petits arrangements doivent disparaitre.

Soyons nombreux à participer à l’Assemblée générale.

Le SAEP est disponible pour vous informer et porter vos pouvoirs le cas échéant.

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