Un syndicat au centre des préoccupations des éditeurs
Le paysage des éditeurs en France présente deux types d’entreprises, avec quelques gros éditeurs d’un côté (une trentaine) et de nombreux éditeurs indépendants de l’autre (environ 1000). La tournure que prenaient alors les débats montrait que le point de vue des éditeurs de presse indépendants était non seulement rarement exprimé, mais également dangereusement ignoré par les représentants des syndicats en place et instances représentatives comme le CSMP de l’époque. La triangulaire Presstalis/Gros éditeurs/UNDP était alors la seule à pouvoir statuer sur les décisions sans autre forme de consultation. De son côté, le groupe d’intérêt MLP/Petits éditeurs/SNDP n’avait pas d’impact. Les mesures proposées alors par le CSMP, lui-même surreprésenté par l’axe Presstalis/Gros éditeurs/UNDP tendaient naturellement à renforcer la position quasi monopolistique de Presstalis.
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