Les actions assurées par le syndicat

Nous avons déjà dû faire face à la menace d’une mesure clairement discriminatoire pour les petits éditeurs, l’assortiment. Par le passé, une autre mesure restrictive avait soulevé le débat, la relève facultative. Cette mesure ciblait les périodicités longues pratiquées majoritairement par les éditeurs indépendants. Elle avait eu pour résultat une baisse significative des ventes au numéro et par conséquent une perte de chiffre d’affaires catastrophique pour l’ensemble de la profession. Cette mesure reconnue inefficace et pénalisante fut abrogée, mais tardivement, car elle était censée favoriser les gros éditeurs.

 

Le SAEP a déposé sa contribution afin de démontrer que la méthode d’assortiment n’était pas une mesure qui pouvait dans le temps régler d’une part les problèmes du réseau de distribution à travers les diffuseurs et améliorer le niveau de vente des éditeurs.

Or, la distribution de la presse écrite en France repose sur la mutualisation des titres et l’intérêt général, composée de magazines à fort tirages, mais également de plus d’un millier d’éditeurs de petite et moyenne tailles, représentant plus de 20 % des ventes au numéro. Pour réduire les coûts de transport, les titres à faible et moyen tirages complètent les camions transportant les gros tirages.

Dans le cadre d’une consultation du CSMP de tous les syndicats sur l’évolution du mode de rémunération des dépositaires, le SAEP a déposé sa contribution pour mettre en avant les difficultés financières supportées par les éditeurs consécutivement au coût de distribution en augmentation constante. Les recommandations du SAEP étant de proposer une remise à plat des niveaux de rémunération entre les dépôts indépendants, les dépôts Soprocom et les SAD.

Les actions assurées SAEP

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