Presstalis est toujours en cessation de paiement !

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Lors d’une réunion d’information au siège de Presstalis le 27 mars 2018, la Présidente de la messagerie, Michèle Benbunan, n’a pas été en mesure d’indiquer aux éditeurs une date précise pour le remboursement de la retenue de 25% imposée sur leur chiffre d’affaires en décembre 2017 et janvier 2018.
Par la voix de son directeur Informatique, les éditeurs présents ont ainsi appris que cette simple opération de virement bancaire nécessiterait des mois et des mois de développement d’un code logiciel d’une telle complexité qu’il ne serait prêt – au mieux – qu’en juillet prochain… Il n’avait pourtant fallu que quelques heures en décembre dernier pour mettre en place le racket immédiat de 25% en faveur de Presstalis. Et Michèle Benbunan avait promis : « Dès que j’aurai reçu l’argent de l’Etat, je rembourserai les éditeurs » !

Si l’ampleur de la ponction opérée par Presstalis n’avait pas mis une majorité d’éditeurs dans la situation financière dramatique que l’on sait, cette excuse de « problème informatique » d’une puérilité pitoyable pourrait prêter à sourire.

Mais la vérité est tout autre : malgré les millions d’euros déjà versés par l’Etat, malgré les millions d’euros supposés apportés par certains éditeurs premiers, Presstalis est toujours en cessation de paiement !
Et malgré cette insolvabilité manifeste de la messagerie, le CSMP et l’ARDP ont validé des mesures obligeant les éditeurs à poursuivre sous la contrainte leurs relations commerciales avec une entreprise qui a manifestement érigé la tromperie, le dol et la dissimulation en modèle d’affaires.

Les éditeurs n’entendent pas se faire dépouiller et conduire au dépôt de bilan sans réagir :

• Sept nouveaux éditeurs ont déjà rejoint les cinq initiateurs de la plainte pénale pour présentation de faux bilans contre la Coopérative de Diffusion des Magazines. N’hésitez à vous joindre à la plainte pénale afin d’obtenir des dommages intérêts dans le cadre de cette procédure dont les frais sont déjà pris en charge.

• Le SAEP déposera la semaine prochaine un recours devant la Cour d’Appel de Paris contre les récentes mesures du CSMP validées par l’ARDP, qui violent la liberté d’entreprendre des éditeurs de presse pour tenter de sauver Presstalis, une entreprise qui se place délibérément au-dessus des lois et du Code de Commerce.

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